TDAH: solutions naturelles versus médication
Le parcours que subit une famille dont l’enfant est sujet aux troubles est trop long afin d’obtenir un dépistage et un diagnostic. Pendant toute cette durée, l’enfant grandit en subissant une dévalorisation extrêmement importante, que ce soit en milieu scolaire ou au sain de sa famille. Il est pointé du doigt à l’école, comparé et mis à défaut, alors qu’il désire, lui aussi, réussir, gagner des médailles et se socialiser. Seulement, cet enfant est constamment face à une sensation d’échec, avec la conviction qu’il n’y arrivera pas. Son estime de soi baisse et il devient faible. Or, une fois le diagnostic posé, la famille, culpabilisée car elle a été défaillante puisqu’elle a tardé, se retrouve à faire un choix difficile: donner des psychostimulants à son enfant ou chercher un autre moyen pour l’aider à aller mieux.
L’un des parents bénévole de l’association HyperSuper-TDA/TDAH – France, m’a fait la remarque
en me disant que si je ne donnais pas de la Ritaline à mon enfant, c’est comme si je ne mettais pas de lunettes à un enfant myope pour aller à l’école! L’enfant est en sursis, son avenir repose sur la solution que ses parents vont choisir. Bien sûr que si mon enfant était myope, je lui aurais mis des lunettes sans hésiter. Seulement lorsque la question s’est posée de lui donner ou non une pilule psychotrope, la réponse était claire, et mon refus catégorique malgré l’urgence de la situation. Fortuitement, j’ai eu la chance de participer à un séminaire proposé par le Dr Pierre Franchomme et Dr Sarah Caironi sur les Troubles du Déficit attentionnel avec o sans hyperactivité. A cette occasion, j’ai obtenu la réponse à mes interrogations concernant mon enfant. Et quelques mois plus tard, avec le diagnostic posé, je mettais en place un protocole nutritionnel afin de le soutenir dans son mieux-être d’enfant de 8 ans.
La médecine conventionnelle traite les symptômes, et pendant un temps, l’enfant et sa famille se sentent soulagés. Seulement, la Ritaline est un remède adaptogène, et nous savons que les symptômes persistent à l’âge adulte. Ritaline un jour, Ritaline toujours?
L’approche de la médecine naturelle recherche la source des symptômes, l’origine du trouble et essaie d’apporter des réponses dans le sens de la diminution des troubles. Aussi, en analysant les données sur l’écosystème intestinal et les besoins physiologiques individuels et notamment des neurotransmetteurs, j’ai tenté d’apporter des réponses. J’ai constaté que l’hygiène nutritionnelle est primordiale dans la prise en charge des personnes sujettes au TDA/H. Les solutions proposées par cette approche impliquent le plus souvent un changement dans le mode de vie car cela mène à une solution pérenne et durable. Il faut prendre le temps de comprendre quelles sont les raisons des dysfonctionnements et de changer nos habitudes alimentaires progressivement et durablement.
Illustration de mon fils à 8 ans