La prolifération bactérienne: le Candida Albican

La perméabilité intestinale et l’acidification du terrain favorisent la prolifération des levures, parasites et inflammation. Comment se développent-ils et comment améliorer les conditions du retour à la santé?

Le docteur Georges Mouton a largement développés ce propos dans son livre « Ecosystème intestinal et Santé optimale », Collection Résurgence, 2011. Ainsi, la perméabilité intestinale et l’acidification du terrain favorisent la prolifération des levures, parasites et inflammation. Il définie la prolifération bactérienne de l’intestin grêle par la présence, dans le segment proximal de l’intestin, d’une population bactérienne quantitativement et qualitativement anormale. Cette prolifération est associée à d’autres maladies touchant la sphère digestive comme le syndrome du côlon irritable ; la cirrhose hépatique, la fibromyalgie, les diarrhées diabétiques chroniques, la maladie céliaque latente…

Le genre Candida rassemble la grande majorité des levures rencontrées dans l’intestin humain. L’intestin constitue le réservoir de ce pathogène fongique. Après avoir franchi la barrière intestinales, l’espèce la plus connue, le Candida Albicana provoque une infection généralisée par la voie sanguine. Ces levures se trouvent chez les sujets immunodéprimés mais également chez les individus bien portants, avec la présence de plusieurs espèces, qui résistent la plupart du temps aux antifongiques usuels.

De nombreuses levures, amides, flagelles et vers intestinaux parasitent les intestins de l’enfant TDA/TDAH. Notre objectif consistera à maintenir ces levures en faibles quantités par le biais d’une rééquilibration de l’écosystème intestinal et d’un renforcement des défenses immunitaires chez l’hôte.

Pour le docteur Natasha Campbell-Mac Bride, dans son livre sur le « Syndrome entéropsychologique », le Candida capte et digère le glucose pour le convertir en « fermentation éthylique » et en acétaldéhyde. Ceci provoque un état d’ivresse après les repas. Ces substances peuvent également franchir aisément les barrières internes de l’organisme et être absorbées par le sang. Elles se retrouvent également dans le placenta d’une femme enceinte. Si une femme abrite déjà de nombreux champignons, la grossesse qui entraîne un état d’immunodépression, ne fait qu’aggraver le problème. Une prolifération de levures chez la femme enceinte produira de l’alcool ainsi que des sous-produits alcooliques affectant le développement de l’enfant. Le nouveau-né continuera à absorber ces substances à travers le lait maternel. L’enfant héritant de la flore trop riche en levures de sa mère se mettra à produire à son tour des substances alcooliques.

Natasha Campbell-Mac Bridge suggère un régime anti-candica en affamant ces agents pathogènes qui se nourrissent de sucres. Elle propose de supprimer les aliments sucrés, tels que le fructose, le maltose, le lactose, le miel et le sirop d’érable. Elle supprime également les fruits, les aliments fermentés et les champignons susceptibles de provoquer une allergie à d’autres champignons et moisissures.

Comme la plupart des agents pathogènes, bactéries diverses, champignons, protozoaires et vers se nourrissent de glucides non digérés, ils fermentent dans l’intestin, produisent des toxines et endommagent la muqueuse intestinale en affaiblissant le système immunitaire. Les céréales complètes et les tubercules sont riches en amidon, qui constitue une source de glucides. Sa digestion sollicite énormément le système digestif et il en reste une partie non digérée dans le tube digestif qui constitue une nourriture idéale pour la flore pathogène. Ceci lui permet de proliférer et de produire d’avantage de toxines. Les levures et certaines bactéries anaérobies sécrètent des toxines pouvant impliquées des troubles neurologiques Afin de permettre aux entérocytes de guérir et de cesser d’alimenter la flore pathogène, l’amidon doit être exclu de l’alimentation de l’enfant. Il faut donc également supprimer les céréales et les féculents le temps de la guérison.

Je dois avouer que ce régime me met mal à l’aise car je n’arrive pas à le mettre en pratique avec un enfant sur toute une journée. Il est affamé. En revanche, le soir, il supporte de n’avoir qu’un bouillon fait à base de viande.

L’extrait de pépins de pamplemousse biologique présente aussi une bonne capacité à soutenir l’élimination des levures et des parasites pouvant coloniser la flore intestinale. De même, l’enfant comme l’adulte en apprécient le goût.

Selon le protocole proposé par le Docteur Sarah Caironi, lors de son intervention en séminaire sur l‘enfant TDAH, à la FLMNE en cure de trois mois :

1. une dose de trois gouttes, une fois par jours, pendant une semaine;
2. puis trois gouttes, deux fois par jour, la semaine suivante;
3. puis trois gouttes,trois fois par jour, la troisième semaine;
4. arrêt quelques jours pour instaurer une fenêtre thérapeutique par précaution; puis recommencer.

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